FINISTERRE : OÙ SE TERMINE LE MONDE

ÍNDICE
La ville de Finisterre
Là où l’Occident se termine là où le soleil se couche et semble englouti par la mer, dernier point de l’Europe, Fin de la Terre ou Fin du Monde classique, de nombreuses épithètes pourraient être appliquées au Cap Finisterre. Et ce cap du nord de l’Espagne, plus précisément en Galice, est l’un des endroits les plus magiques d’Europe.
Lisez aussi: 4 ITINÉRAIRES À NE PAS MANQUER À PONTEVEDRA
Produits de Galicia Travels
-
Plage des Cathédrales – Mariña Lucense – Asturies
Note 4.92 sur 535,00€ – 60,00€Plage de prix : 35,00€ à 60,00€ Sélectionnez date(s) Ce produit a plusieurs variations. Les options peuvent être choisies sur la page du produit -
Fuciño do Porco
Note 4.50 sur 519,00€ – 75,00€Plage de prix : 19,00€ à 75,00€ Choix des options Ce produit a plusieurs variations. Les options peuvent être choisies sur la page du produit -
Promo !
Finisterre, Muxía, Costa da Morte
Note 4.94 sur 520,00€ – 49,00€Plage de prix : 20,00€ à 49,00€ Sélectionnez date(s) Ce produit a plusieurs variations. Les options peuvent être choisies sur la page du produit -
Excursion à Rías Baixas
Note 4.93 sur 530,00€ – 55,00€Plage de prix : 30,00€ à 55,00€ Sélectionnez date(s) Ce produit a plusieurs variations. Les options peuvent être choisies sur la page du produit
Un lieu d’énergie particulière
Finisterre C’est un lieu de rencontre pour les gens depuis au moins l’âge du bronze, un lieu d’importance religieuse et de pèlerinage particulière. Et depuis au moins deux mille ans, ce cap, l’un des plus occidentaux d’Europe, accueille des habitants d’origines diverses. À l’époque préromaine, Nerios et Artabros dominaient cette enclave, couronnée par le mont Facho, d’un peu plus de 200 mètres de haut, et selon la tradition classique, ils y gardaient l’une des reliques religieuses les plus importantes et mystérieuses de l’Antiquité, celle connue sous le nom d’Ara. Solis. Cet autel dédié au soleil a été érigé à proximité, selon des sources, du phare actuel et a été construit en imitant l’architecture grecque. Il s’agissait apparemment d’une sorte de « baldaquin » formé de quatre colonnes qui supportaient un petit dôme arrondi qui recouvrirait dans sa partie inférieure une pierre sur la surface de laquelle seraient gravés des symboles faisant allusion au soleil. Le culte du soleil et la visite de cet autel attireront traditionnellement des masses de personnes dont l’objectif était de contempler la pierre, notamment lors des solstices. Même comme on le rapporte, dans ce cas selon des sources probablement d’origine médiévale, il devait même y avoir un grand prêtre qui serait chargé d’organiser les cérémonies religieuses et dont le nom, selon divers auteurs, serait Regulus.
Au IIe siècle avant JC, selon les géographes classiques, les troupes romaines seraient arrivées dans ce lieu plongé dans la conquête de l’Hispanie, dirigées par le général Decimus Junius Brutus, parent de l’assassin de César, qui s’approchait avec curiosité pour voir le célèbre lieu de pèlerinage. La tradition dit qu’étant donné la peur que le lieu générait parmi les étrangers, en raison des histoires qui se répandaient à cette époque, il l’a fait seul, sans ses soldats. Et on disait que quiconque descendrait au pied du cap perdrait la mémoire et ne se souviendrait même pas de son nom. Pour montrer qu’il s’agissait simplement d’une histoire sans fondement, il a nommé chacun de ses soldats par leur nom pour leur montrer qu’ils n’avaient rien à craindre de cet endroit.
Il semble qu’au fil du temps, le lieu soit tombé dans l’oubli, avec le processus de romanisation, et ce n’est qu’à l’époque chrétienne qu’il réapparut comme lieu de rencontre pour des personnes diverses. Il semble que l’Ara Solís ait disparu ; certaines légendes racontent qu’il aurait même été détruit par l’apôtre Santiago lui-même lors de sa prédication en Espagne. Au fil des siècles, un ermitage dédié à saint Guillaume fut construit à sa place. La tradition chrétienne s’est donc heurtée à la tradition païenne qui était en train de mourir depuis un certain temps.
Au port
Une autre zone commerciale cruciale dans cette ville est connue comme le port.
De grande importance étant le port le plus occidental du monde, il était le point principal pour les phéniciens et le commerce initial
avec le « nouveau monde », obtenant une renommée pour ses grandes tempêtes en hiver et les courants dangereux. En découvrant toute la zone environnante comme « Costa da Morte ».
Actuellement, bien qu’il soit un port de pêche pas plus de cinq mille habitants, est entouré de maisons et de restaurants avec vue sur le cap qui sont quotidiennement approvisionnés par des petites flottes avec des produits frais et de la plus haute qualité pour satisfaire les palais les plus exigeants des touristes et des pèlerins qui terminent le Chemin de Saint-Jacques.
Lire aussi : TOUT SUR LA PLAGE DES CATHÉDRALES

Un lieu de référence pour ceux qui voyagent en Galice
Avec la découverte des restes de l’Apôtre et le début du pèlerinage à Compostelle, il devient peu à peu le prolongement naturel du Chemin de Saint-Jacques.
Aujourd’hui, c’est sans aucun doute le deuxième lieu le plus visité de Galice après la cathédrale de Santiago elle-même. S’y rendre est facile, notamment grâce aux nombreux circuits et excursions proposés par des entreprises comme Galicia Travels.
Et l’un est le pèlerinage à Saint-Jacques que j’ai terminé, il est obligatoire de visiter le Finisterre. Pour autant, c’est aujourd’hui, au XXIe siècle, un lieu de référence au niveau national et international qu’on ne peut quitter sans visiter.